Montel a pris, durant sa carrière de Professeur à la Sorbonne, diverses tâches administratives et scientifiques : Président de l’Académie des Sciences, Doyen de la Faculté des Sciences de Paris… Il a par ailleurs toujours aimé écrire pour populariser les mathématiques, revendiquer leur rôle exemplaire, mais aussi leurs applications, toujours plus nombreuses :
« La mathématique est le langage de la science et une discipline ne mérite vraiment le nom de « science » qu’à partir du jour où les mathématiques y ont pénétré. Elles lui fournissent l’expression même de ses lois. « (P. Montel, Encyclopédie française, t. 1).
Après sa retraite, en 1946, ses activités vont aller en direction de la culture et la politique scientifiques. Proche de René Cassin il prend, peu après la création de l’UNESCO et pour 7 ans, la Présidence de la Commission Nationale de la République française pour l’Education, la Science et la Culture.
Les relations entre les mathématiques, Nice, et l’Unesco ont survécu à Montel : Nice héberge le CIMPA, Centre International de Mathématiques Pures et Appliquées. Fondé en 1980, il a, conformément au vœu exprimé par l’UNESCO à sa 18ème Conférence Générale, pour vocation de mettre l’ensemble des sciences mathématiques, entendues au sens le plus large, au service du développement.